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La Vie La Pute

by Bad Tripes

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    Enregistré dans la joie, le semi-secret et la douleur, LA VIE LA PUTE se compose de 11 titres fleurant bon le sable, le sang, la terre retournée et la chair fraîche, le désespoir, l'humour noir, la poésie et la folie, pour 43'53 minutes de bonheur crasseux et d'horreur langoureuse. Côté tympans, ce sera cris et chuchotements, basse groovy qui te caresse les hanches, guitare au scalpel qui t'arrache la tignasse, le tout ponctué de polka sauvage, d'electro disco (si si), de cuivres fracassants, de violons vénéneux et de berceuses ensorcelantes.

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1.
La Madrague des macchabées Sur la plage ensanglantée Coquillages et macchabées C'est donc de ça dont l'enfer serait pavé Pour ma part, ça m'fait rêver (refrain) Je m'suis abritée du ciel ensoleillé Loin d'la lune et de l'ennui Pour une fête éternelle et endiablée Dans les dunes aux Canaries Sous l'asphalte et sous le bitume Je recherche le sable fin Et les sirènes qui, je présume M'attendent, lascives, en maillot de bain (refrain) J'ai glissé mon corps, j'ai enfoui mon beau visage Dans les entrailles et le sang de la Terre J'ai tout quitté sans regrets, sans le moindre bagage Pour ce branleur, ce bon vieux Lucifer Je guetterai la fin du monde Allongée nue dans un transat Jusqu'à c'que ma peau dorée fonde Sur mon squelette d'ocre et d'albâtre Je m'suis abritée du ciel Loin d'la lune et de l'ennui Pour une fête éternelle Dans les dunes aux Canaries (refrain)
2.
Les Yeux sans visage Pauvre miroir que je délaisse Mon minois n'est plus de ceux que l'on embrasse Moi qui fus si belle D'une exquise jeunesse Jusqu'à cette nuit dont le souvenir me terrasse La prison de fer Le verre brisé Le sang Les mille blessures Du terrible accident Je suis un monstre Que la douleur ravage Deux tristes turquoises sans visage Je donnerais tout pour que mes cicatrices Mes plaies et coutures Enfin s'évanouissent Je suis prête à tout Pour une peau de nymphette Quitte à chasser Oh ça oui je suis prête ! (refrain) Les yeux sans visage Dans (dans, dans) l'écrin de porcelaine Jalousent et dévisagent Les belles A coups d'scalpel Ma chair n'est que cratères Cloques crevasses et boursouflures Ma gueule n'est qu'un cimetière Que des tas de tombes défigurent Ce destin moribond qui peu à peu m'assassine Ne m'offre pour camarade qu'un masque lisse et blanc Pour horizon une chambrette clandestine Et les chairs tristes et flasques de ces jolies enfants Un peu d'alcool pour ces beautés frivoles Quand je les invite dans mon antre interdite Mes cicatrices valent bien l'sacrifice De leur meilleur profil que gentiment j'mutile Les yeux sans visage Jalousent et dévisagent Les belles à coups d'scalpel (refrain)
3.
La Vie, la Pute J'ai bien trop de respect pour les travailleuses du sexe Pour oser en causer d'une manière si vulgaire J'ai bien trop de tendresse pour ces demies-déesses Capables de supporter nos gueules patibulaires Je refuse d'associer ce mot d'une obscénité crasse À ceux dont le boulot n'a au fond rien d'infâme Filles de joie, gigolos, catins : faites donc place A la reine des salopes – et ce n'est même pas une femme Je me rappelle mon premier cri, mes premiers instants Elle m'a promis mille tourments dans un flot d'insultes Tandis que je pleurais dans les bras chauds de ma maman L'évidence m'a frappée : la vie est une pute Par moments, je fléchis devant l'étourdissante beauté D'la putain apprêtée – j'lui ferais bien la cour Quand elle range ses chaînes, ses fouets, sa cruauté Sa douceur vient éclipser l'ombre des mouches et des vautours C'est alors que sonne la fin de la récréation La maîtresse ronronne, me prend la main et m'escorte Sur un chemin d'échecs, d'emmerdes, de frustrations Bouche de velours et cœur sec – parfois, j'aimerais la voir morte Et pourtant je m'accroche, j'y crois, dur comme le fer Attendant l'accalmie, l'oasis dans le désert C'est toujours le même cirque : je suis six pieds sous terre Et, soudain, ressuscite, sous ses caresses meurtrières (refrain) Son corps cambré exulte (la vie la pute) La chienne est en rut (la vie la pute) Elle m'entraîne dans sa chute (la vie la pute) Elle gémit, un cri, le silence, et chut... Épuisée, enflammée par cette folle entrevue Je redresse l'échine, panse mes plaies qui suintent La rage en dedans demeure, elle balaiera mes larmes et mes plaintes La vie – qu'on se le dise - vaut la peine d'être vécue J'y ai laissé des plumes, j'ai d'jà beaucoup perdu Mon sang, mon temps, ma thune, j'ai tant dilapidé Nique les remords et les regrets ! Mon corps, ma lucidité Ne sauront résister à l'attrait de son cul (refrain)
4.
Schlass et paillettes L'aube se lève sur le bitume Le ciel éteint les lampadaires Mes godasses fendent le bleu d'la brume C'est le moment de prendre l'air Mes nuits sont plus belles que vos jours Admirez-moi cet attirail Des perles, du satin, du velours Je suis paré pour le travail Je vis de luxe, d'or et d'argent Du luxure, d'orgies, de diamants Tous ces caprices, ne vous déplaise Valent bien vos siestes au Père Lachaise Dans le froid vif et matinal Les nerfs à nu, je me trimbale À la fois fauve et prédateur À l'affût des vieilles filles en fleur Mes rêves de schlass et de paillettes Valent bien plus que vos corps inertes Mes soirées sont chaudes et félines Le sommeil fait un piètre amant Dans les effluves d'hémoglobine Je déguste un café-croissant À mes côtés, son corps sans vie Son visage gelé dans un cri Du détergent sur ses vêtements Madame n'a pas gémi longtemps Je prends la poudre d'escampette Dans un sillage de piécettes Bah ça c'est l'jeu... Ma pauv' Lucette ! (refrain) Mes rêves de schlass et de paillettes Valent bien plus que vos corps inertes Mes rêves de prince et de palaces Valent bien plus que vos carcasses Bois à ma santé, ma belle ! Moi, je trinquerai ce soir comme un roi, ivre de vin dans la soie Sans plus penser à toi... Je sais, qu'au fond, je rends service À ces âme grises et solitaires Dont j'offre le corps en sacrifice À mes amours carnassières En faisant d'elles des martyrs Je les sublime post-mortem Et sur les tombes qu'on va fleurir On leur dira comme on les aime (refrain)
5.
Afro Girl 04:35
Afro Girl La ville s'électrise dans les flons-flons de la fête L'heure est aux effusions, aux repas de famille Dans son appartement au papier peint jauni Thelma, les yeux cernés, s'allume une cigarette Afro girl à grande gueule, fringante fleur de trottoirs Thelma sait bien s'y prendre pour susciter le béguin Chez le badaud banal qui aurait les moyens De s'offrir un plaisir à l'ombre des regards En bonne fée de l'asphalte, c'est la reine du tapin Dans ses boots étoilées, elle arpente les rues La ville est son podium où elle défile sans fin Sous les crachats des cons qui méprisent les « teu-pu » (refrain) Une dernière cigarette Un petit tour et puis s'en va Un dernier coup d'œil par la fenêtre C'en est déjà fini de Thelma Elle admire, pensive, les lumières qui clignotent, Le front comme collé au verre transparent Entrouvre la fenêtre, jette sa clope et grelotte Le bitume sera son tout dernier client (refrain) Les filles qu'on dit légères ont souvent le cœur lourd La vie est bien cruelle pour les vendeuses d'amour Dans ses boots étoilées, Thelma se dresse, fière, Offrant son corps gelé aux frimas de l'hiver Écrasant sa beauté dans un ultime voyage Un sacré vol plané sur quatre ou cinq étages (refrain) La lingerie est fine mais le fardeau pesant Baiser l'éternité est parfois trop tentant (refrain)
6.
Brûle-moi si tu peux Je suis l'enfant des sorcières Que tu n'as pas pu brûler Je suinte le sang mortifère De toute ta haine accumulée Je suis la femme de fer Que le soufre habille et parfume Je fends la foule en colère Et le feu me consume Je suis le bruit et la fureur L'affliction dans les yeux d'un père Je suis le fruit d'une tumeur D'amour acide, d'humeur amère Petit, petit, petit, petit... Rejoins-moi ! Petit, petit, petit, petit... Sur la croix ! (refrain) Dans la morsure des flammes Il n'y ni maître ni Dieu, pas même un soupçon d'âme Tu peux sécher tes larmes Je mène le jeu, crevure, alors Brûle-moi si tu peux ! Je suis la fleur des comptoirs Éclairant ton cœur supplicié Mes pétales sur le trottoir Répandus d'un coup d'canon scié Je suis la bête de foire Qui t'effraie mais que tu adores Tu me prêtes bien des pouvoirs Pour preuve, je t'ai jeté un sort Dans tes nuits fauves, tes matins clairs Je m'invite toujours dans ton crâne Je suis l'ennemie imaginaire Ta succube profane Je suis sur le devant d'la scène De ton petit théâtre intime Tu aimerais tant que je sois tienne Mais je refuse d'être ta victime Je m'fais cadeau d'un happy-end Un ego trip comme on les aime Dans les effluves de kérosène Je suis à la fois roi et reine (refrain)
7.
Apocalypse now Le bleu nuit des terrains vagues, la ville déserte rouge sang Ne sont que simples mirages répétés sur grand écran Les gratte-ciel futuristes aux néons Technicolor N'ont pas leur place dans ce décor La lumière est terne et crue, le paysage sans mystère Comment ne pas être déçu devant ce spectacle austère ? Moi qui rêvais d'incendies, d'un déluge lors d'une éclipse Comme elle triste, l'apocalypse ! C'est pas du cinéma Elle s'invite ici-bas Les caméras éteintes Ignorent nos étreintes Y a pas de générique Pour les cadavres authentiques (refrain) Le film s'achève On ferme les yeux et On ferme les yeux et on crève Le film s'achève On ferme les yeux et On ferme les yeux et on crève Les sirènes des ambulances, la grisaille des hôpitaux Font une triste concurrence aux meilleurs films de science-fiction La chute est morne et sans attrait, dénuée de verve et de passion À croire que la mort elle-même a bâclé son scénario (refrain) C'est pas du cinéma Y a pas d'effets spéciaux Et nos chairs en lambeaux Feront le bonheur des asticots Ma peau devient poussière Comme mes globes oculaires Mes poumons se parcheminent À l'aide ! On m'assassine ! Mon cœur – horreur ! - s'emballe Docteur ! J'ai mal ! La nuit des morts-vivants Manque tellement de mordant Nous rêvions de fer, d'acier, d'armures d'or et de panache Dressés dans le grand brasier, face à l'ennemi, bravaches Dans un super plan séquence, prêts à y mettre nos tripes Tout ça pour succomber, comme des cons, d'une grippe (refrain)
8.
Jusqu'à la lie Quand la joie me fait défaut Je peux toujours compter sur ces flacons divins Capables de faire sortir les morts de leur tombeau Mille et une merveilles qui chassent les chagrins Quand je suis à deux doigts de faire le saut de l'ange Ils courent s'interposer, m'embrassent et me cajolent Et dans la fange Ils me consolent Quand j'en ai plein le cul, que la mort me démange Là, toute honte bue, je dis : « Vive la picole ! » Et je m'épanche En pauvre baby-doll Avec joie je m'enfonce dans les forêts d'absinthe Aux rivières placides d'eau-de-vie alléchante Les chants paillards remplacent les habituelles complaintes Et peu à peu j'oublie tout ce qui me tourmente (refrain) C'est dans le feu et l'ambre Que je me sacrifie Ils brûlent mon corps, ma langue Et ce, jusqu'à la lie Et je flambe dans les vapeurs d'alcool Mon sang crépite, mes sens s'affolent En bikini bordeaux, je me rêve naïade Dans la mer écarlate, j'irai boire la tasse Une baignage À marée basse (refrain) Exit les lendemains qui chantent ! Welcome à ma mort imminente ! Let's go pour le grand plongeon ! Et je retiens ma respiration Exit les apéros insipides ! Exit les humeurs grisâtres ! Ah putain ! Mon verre est vide Et ce soir, pas de noyade Pour un shot de vodka Ou une lampée de rhum Je donnerais mon âme Pour quitter le monde des hommes Exit les lendemains qui chantent Welcome à ma mort imminente Let's go pour le grand plongeon Et je retiens ma respiration (refrain) Je boirais la ciguë En pourléchant mon verre En guise de préambule Pour une mise en bière
9.
Supermasochiste La cape déployée, comme sortie du pressing Les mains toutes gantées caressant ses piercings Son corps osseux et blême peut seul sauver ma peau Demoiselle en détresse en quête d'un héros Son masque transparent sous ses yeux d'améthyste Qu'il est beau, qu'il est grand : c'est Supermasochiste J'n'ai jamais adhéré aux histoires d'immortels Qui, à longueur de pages, promettent monts et Marvel Ces m'as-tu-vu m'enragent, et DC m'a déçue Entre SF et SM, le choix est vite vu J'aurais aimé te suivre dans toutes tes aventures De ton lit d'hôpital à ta salle de torture (refrain) J'n'ai que faire des biceps Du lycra, des comics Je préfère le latex La castagne classée X J'n'ai que faire des prouesses De Batman ou Superman Pure fiction, pure faiblesse Face à Bob Flanagan Ces connards costumés font tant pâle figure Face à ta tête cagoulée d'où pleurent mille blessures Leur mâchoire carrée, leurs rictus m'indiffèrent Je suis de bien plus près c'qui s'joue dans tes viscères Ces douleurs si intimes, le mucus en cascade Ton pénis de victime et ta toux en saccade Ta nudité sublime suintant le sang et le sperme Est le genre de spectacle devant l'quel je me prosterne (refrain) Les bellâtres qui tremblent face à la Kryptonite Ne f'ront jamais le poids face à Supermasochiste Dans les caves les plus sombres et même depuis la tombe Sous la terre comme au ciel, sa force reste féconde … D'ailleurs, à c'qu'il paraît : même la mort y succombe ! (refrain)
10.
La Cadavéreuse Couchée sur le bitume Mon crâne fendu prend l'air frais de la brume Je me souviens Du choc sourd sur le sol gris Et reviens À la vie J'époussette Cheveux et guenilles Les miettes de ma tête En charpie En route! J'ai trop à faire Pour me la couler douce au cimetière (J'expire et je ressuscite) Je renie les regrets Comme les remords Cette nuit, je renaîtrai D'entre les morts (refrain) Je meurs Je vis Fais peau neuve Et reprends mes esprits Heureuse Je m'aime Cadavéreuse Je pars à l'aventure Dans des effluves de fer, de pourriture, Savoure Ce second souffle imprévu Ma chair nue Mon corps exquis Je goûte Une paix inédite Prête à dévorer L'interdit Je quitte Mon âme, mes organes Pour un tour de piste mi-zombie mi-femme Je renie les regrets Comme les remords Cette nuit, je renaîtrai D'entre les morts (refrain) (J'expire et je ressuscite) (refrain)
11.
Valya 03:32
Valya Ma petite Valya, tu sais comme l'objectif Fait de nous des putains, des crétins, des captifs Ma poupée, mon pantin, mets du gloss sur ta bouche Fais pigeonner tes seins sans faire la sainte-nitouche Valentina chérie, comprends que ces tortures Ne feront, quoi qu'on dise, jamais d'moi une ordure Je n'suis pas responsable des vœux de nos voyeurs Que j'ai pour mission de garder toujours de bonne humeur Valentina Dorogaya Pense à l'argent Aux abonnés Oublie le sang Tes lèvres enflées Ce soir, c'est la fête Car on passe en direct ! Ma petite Valya, je te sais malheureuse Mais tes larmes langoureuses nous aident à faire le buzz Valium, vice et vodka ne font pas bon mélange Mais fans et caméras n'aiment pas trop les anges (refrain) Oh ! Valy ! Oh ! Valya ! Oh Valy Valy ! Oh ! Valy ! Oh ! Valya ! Ma Valentina Oh ! Valy ! Oh ! Valya ! Mon pauv' petit lapin Soudain, est morte de ma main Et je pleurniche Sur mon smartphone Mais on s'en fiche Y a pas mort d'homme (Mille et un hématomes Sur son corps de fantôme...) Toute transie de froid dans l'hiver de Moscou Coincée sur ce balcon, figée dans tes dessous Tes yeux couleur glaçon fermés sous l'poids des coups Je suis le roi des cons ; je ne sens plus ton pouls (refrain) Oh ! Valy ! Oh ! Valya ! Oh Valy Valy ! Oh ! Valy ! Oh ! Valya ! Ma Valentina Je crie ton nom en vain Putain ! Elle est morte sous mes poings !

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released January 23, 2023

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Bad Tripes Marseille, France

Depuis 2009, Bad Tripes distille son rock vénéneux, sinistre et joyeux à grands coups de guitares, de hurlements rigolards et d'instruments vieillots et vicelards.

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